Ohsillyscope
Grâce à l’ingénieux oscilloscope de Thomas McDonald, les spectacles musicaux en direct ne se contentent pas d’une bonne qualité sonore, ils ont aussi une belle esthétique, comme l’a découvert David Crookes...
Regardez la vidéo officielle du single Do I Wanna Know? du groupe Arctic Monkeys, nommé aux Grammy Awards en 2013. Vous y verrez des ondes sonores synchronisées avec les percussions, la guitare principale et le chanteur Alex Turner, qui se transforment ensuite en animation.
Il s’agit d’un effet simple mais convaincant, qui a certainement touché une corde sensible chez les fans de musique, puisque la vidéo a dépassé le milliard de vues sur YouTube en 2020. « Ce que je préfère dans les concerts, ce sont les images, et ce clip m’a vraiment inspiré », explique Thomas McDonald. D’où la création d’une version open source d’un oscilloscope qui affiche le son en direct sous la forme d’une onde. Thomas l’appelle l’« Ohsillyscope ».
Le projet permet à Thomas de jouer d’un instrument de musique et de voir les morceaux visualisés sous forme de vagues sur un écran matriciel de 64×64 LED. « Après avoir reçu la matrice de LED et m’être amusé avec, je me suis dit qu’il devait y avoir un moyen de l’utiliser avec ma guitare et d’autres instruments de musique », explique-t-il. « C’est toujours très drôle de regarder en direct le signal affiché par un logiciel de synthétiseur, mais j’ai imaginé que je pourrais créer quelque chose de plus physique avec la matrice ».
Il a donc connecté le panneau matriciel à un HAT RGB Matrix d’Adafruit. Le Raspberry Pi reconnaît l’interface audio à laquelle il est relié, et Thomas a utilisé la bibliothèque ALSA (Advanced Linux Sound Architecture) pour lire le signal de l’interface et le placer dans le code C qui exécute les fonctions d’accès à la matrice de LED. « L’échantillonnage se fait à la fréquence de rafraîchissement de l’écran, ce qui donne un effet visuel vraiment sympa ». Pour en savoir plus, consultez le site alsa-project.org.
Le dispositif peut être emporté en tournée pour accompagner visuellement des performances musicales. « Au début, je pensais le faire fonctionner grâce au système MIDI [protocole qui permet aux instruments de musique, aux ordinateurs et à d’autres matériels de communiquer entre eux]. Mais l’idée de devoir se lier au logiciel Ableton Live a eu raison de ma motivation d’écrire une bibliothèque complète pour le faire. Je voulais quelque chose qui ne nécessite pas d’être à côté d’un ordinateur pour représenter la musique ».
Thomas adore utiliser sa création. « Le système est petit et portable – il suffit de le brancher, et tout est prêt immédiatement », explique-t-il. « Le HAT RGB Matrix a été conçu pour le Raspberry Pi, c’était donc une évidence. J’avais aussi de côté quelques cartes Raspberry Pi Zero, qui ne demandaient qu’à être utilisées. » Pour l’heure, Thomas a branché l’Ohsillyscope sur le système de sonorisation de la salle de répétition de son groupe. « Le dispositif capte la basse, les guitares et la batterie, créant ainsi un spectacle interactif pour tous les spectateurs présents », explique-t-il. « Les personnes à qui nous avons montré l’Ohsillyscope semblent l’adorer et lorsque nous commencerons à donner des concerts, il attirera certainement l’attention sur le groupe ». Nous sommes convaincus qu’il sera parfaitement à sa place sur la piste de danse.
Il s’agit d’un effet simple mais convaincant, qui a certainement touché une corde sensible chez les fans de musique, puisque la vidéo a dépassé le milliard de vues sur YouTube en 2020. « Ce que je préfère dans les concerts, ce sont les images, et ce clip m’a vraiment inspiré », explique Thomas McDonald. D’où la création d’une version open source d’un oscilloscope qui affiche le son en direct sous la forme d’une onde. Thomas l’appelle l’« Ohsillyscope ».
Le projet permet à Thomas de jouer d’un instrument de musique et de voir les morceaux visualisés sous forme de vagues sur un écran matriciel de 64×64 LED. « Après avoir reçu la matrice de LED et m’être amusé avec, je me suis dit qu’il devait y avoir un moyen de l’utiliser avec ma guitare et d’autres instruments de musique », explique-t-il. « C’est toujours très drôle de regarder en direct le signal affiché par un logiciel de synthétiseur, mais j’ai imaginé que je pourrais créer quelque chose de plus physique avec la matrice ».
Swing en direct
Il a donc connecté le panneau matriciel à un HAT RGB Matrix d’Adafruit. Le Raspberry Pi reconnaît l’interface audio à laquelle il est relié, et Thomas a utilisé la bibliothèque ALSA (Advanced Linux Sound Architecture) pour lire le signal de l’interface et le placer dans le code C qui exécute les fonctions d’accès à la matrice de LED. « L’échantillonnage se fait à la fréquence de rafraîchissement de l’écran, ce qui donne un effet visuel vraiment sympa ». Pour en savoir plus, consultez le site alsa-project.org.Le dispositif peut être emporté en tournée pour accompagner visuellement des performances musicales. « Au début, je pensais le faire fonctionner grâce au système MIDI [protocole qui permet aux instruments de musique, aux ordinateurs et à d’autres matériels de communiquer entre eux]. Mais l’idée de devoir se lier au logiciel Ableton Live a eu raison de ma motivation d’écrire une bibliothèque complète pour le faire. Je voulais quelque chose qui ne nécessite pas d’être à côté d’un ordinateur pour représenter la musique ».